cygnes1951
Nombre de messages : 578 Age : 73 Localisation : namur Emploi/loisirs : femmes au foyer /un peu de tout Date d'inscription : 10/04/2008
| Sujet: bonjour a tous Dim 30 Nov - 18:25 | |
| bonjour a vous tous et bon dimanche je ne sais si c'est ici que je dois demander :qui sais ce que c'est comme maladie ,la fiévre lente et comment on peu la soigné? si c'est dangereux? merci bisous mamy | |
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laetitia
Nombre de messages : 1254 Age : 76 Localisation : au bout d'un champs de blé Emploi/loisirs : ange gardien,A l'écoute des autres internet Date d'inscription : 27/03/2008
| Sujet: Re: bonjour a tous Lun 1 Déc - 0:13 | |
| Bonsoir mamy j'espèreque ceci répondra à ta demande
(Médecine) Il n’est employé que dans l’expression. Fièvre hectique, fièvre lente et continue, accompagnée d’une diminution progressive de l’embonpoint et des forces. Fièvre hectique essentielle. Fièvre hectique symptomatique.
Fievrelente, febris chronica, lenta. Febricula lenta, Cels. Fievre continue ou remittente, par laquelle la nature s'efforce lentement de se débarrasser de l'amas croupissant du sang ou des humeurs dans quelqu'un des principaux visceres, & de préserver cette partie du danger qui la menace. Différence de la fievre lente & de la fievre hectique. La fievre lente proprement & distinctement ainsi nommée, differe à plusieurs égards de la fievre hectique, avec laquelle on la confond souvent. D'abord elle differe de la fievre hectique dans son origine; car elle est assez généralement produite par la dégénération de fievres intermittentes mal traitées, ou violemment supprimées par des astringens; mais la fievre hectique procede ordinairement de causes plus graves, & est liée aux terribles accidens des abcès, des vomiques & des empyemes. Dans la fievre lente les visceres ne sont point encore grievement attaqués; mais dans la fievre hectique, ils le sont déjà par quelque ulcere, apostume, ou skirrhe.
Ces deux maladies different aussi beaucoup par le caractere de leurs symptomes; dans la fievre lente, ils sont si legers, que les malades doutent au commencement de l'existence de leur fievre; mais ils sont violens dans la fievre hectique. Ces mêmes symptomes diminuent quelquefois dans la continuité d'une fievre lente; ils empirent dans la fievre hectique. Dans la fievre lente, les sueur abondantes; & dans la fievre hectique, les sueurs n'abondent que quand cette fievre est parvenue à son dernier période. La fievre lente est sujette à dégénérer en d'autres maladies; la fievre hectique ne souffre aucun changement. Enfin la fievre lente se termine souvent & heureusement d'elle - même par les seuls sueurs de la nature; la fievre hectique au contraire n'amende point, & devient presque toûjours fatale.
Signes de la fievre lente. La fievre lente se manifeste par une chaleur non naturelle, à peine sensible
au tact & aux yeux du medecin; le pouls foible, fréquent, inégal; des urines troubles qui déposent en s'éclaircissant, un froid interne avec de legers tremblemens, de la pesanteur dans les membres, de la lassitude sans travail, une langue blanche, une bouche seche, le manque d'appétit: ces symptomes sont succédés par des sueurs abondantes pendant la nuit, une soif continuelle, l'abattement des forces, le dépérissement, la maigreur, la cacochymie, & autres maux qui en résultent.
Ses causes. La fievre lente se forme insensiblement dans la santé par la destruction de l'équilibre, par les passions tristes de l'ame, par l'habitation des pays marécageux, par la corruption spontanée
humeurs dans les scorbutiques & dans les femmes attaquées de fleurs blanches. Elle tire aussi son origine de l'obstruction des visceres, de quelque maladie aiguë qui a précédé, de fievres intermittentes de toute espece qui ont été mal gouvernées, de la suppression des évacuations accoûtumées, ou au contrairé de L'épuisement des forces par de trop grandes évacuations, soit de sang, soit des humeurs.
Prognostics. Quand la fievre lente succede à une in [p. 737] termittente, & revient de nouveau dans son ancien état, elle n'est point dangereuse; mais elle l'est beaucoup quand elle reste la même,
ou qu'elle dégénere dans une maladie aiguë, & sur - tout dans une fievre hectique: on pourra la soupçonner vraiment hectique, si l'appétit reparoît, & que tous les mêmes symptomes continuent; s'il s'y joint une petite toux, une respiration difficile, une pesanteur dans le basventre, une douleur dans la maniere d'être couché, une chaleur seche, un pouls plus fréquent & plus agité.
Cure. On tâchera d'adoucir les passions tristes par les réflexions & les moyens les plus propres à y parvenir: on changera de demeure, s'il est possible. La corruption spontanée des humeurs doit être traitée par les antiseptiques, les infusions de quinquina & l'usage des corroborans. On tentera de lever les obstructions par les atténuans, les incisifs gommeux, ou les sels neutres; ensuite on raffermira les visceres par les stomachiques & les chalybés les plus doux. Si la fievre lente provient d'une maladie aiguë, le tartre vitriolé & l'antimoine diaphorétique, avec de legers cathartiques dans les jours intermédiaires, peuvent opérer la guérison. Quand la fievre lente procede d'une intermittente, il faut tenter de la ramener à son ancien état. Stahl propose, pour y parvenir, une boisson habituelle d'une infusion d'aunée, de pimprenelle, de centaurée, d'écorce d'orange & de séné, avec une petite quantité de rhubarbe dans quelque liqueur appropriée. Les évacuations supprimées en demandent le cours pour la guérison de la fievre lente; mais au contraire, si cette maladie est l'effet de trop grandes évacuations du sang ou des humeurs, il convient de recourir aux alimens analeptiques pour réparer les forces, aux legeres teintures d'acier pour rétablir le ton des visceres, & aux corroborans pour diminuer les sueurs nocturnes.
Observations de pratique. Les Medecins ont observé que les enfans sont sujets à une espece particuliere de fievre lente, qui est accompagnée d'une enflûre considérable de bas - ventre, de l'exténuation des parties supérieures, d'une chaleur vague, d'une toux seche, & d'une grande foiblesse. Cette espece de fievre lente provient d'ordinaire de la viscosité du chyle & de la lymphe, qui obstrue les glandes du mésentere. La méthode curative consiste dans les atténuans, les résolutifs, les fondans, les savonneux, & les apéritifs. Hoffman conseille ici les sels de tartre, de nitre, d'arcanum duplicatum en parties égales, avec du sel ammoniac par moitié, le tout dissous dans une liqueur convenable. Les bains, la chaleur, l'exercice, les frictions, les vesicatoires, méritent encore d'être recommandés. Terme de médecine. Fièvre lente, fièvre continue, peu intense dans ses symptômes, et qui suit une marche chronique. Souvent le mot fièvre lente est synonyme de fièvre hectique. | |
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cygnes1951
Nombre de messages : 578 Age : 73 Localisation : namur Emploi/loisirs : femmes au foyer /un peu de tout Date d'inscription : 10/04/2008
| Sujet: bonjour Lun 1 Déc - 10:58 | |
| bonjour bernadette merci pour tes renseignements,ca mes utile bisous mamy | |
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| Sujet: Re: bonjour a tous | |
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